Cet essai a pour point de départ une œuvre de 1981 réalisée par le célèbre photographe américain Robert Mapplethorpe. On y voit Jimmy Freeman, nu, le sexe en évidence, prostré dans un geste de soumission ou de dévotion. Son visage n’apparaît pas, il est transformé un objet esthétique, sinon sexuel.
Jimmy Freeman fait partie des hommes noirs, beaux et musclés que Robert Mapplethorpe met en scène dans des compositions d’une perfection formelle saisissante, empruntant aux canons de l’art classique. Avec cette photographie, il n’en est pas à sa première provocation : il avait déjà secoué le milieu de l’art new-yorkais avec ses représentations de pratiques sadomasochistes homosexuelles.
S’appuyant sur l’œuvre subversive de l’artiste américain, Joy Majdalani examine son propre rapport à la transgression, comme elle l’avait déjà abordé dans son roman Le Goût des garçons : est-ce son éducation religieuse et conservatrice qui la pousse à écrire des textes crus ? Est-il transgressif de soumettre le corps masculin au regard d’un sujet désirant ?
L'essai intime d’une jeune autrice qui se confronte aux limites de la littérature dans le monde contemporain : que peut-on risquer au nom de l’art ? Le bien et le mal y ont-il une place ? Le beau offre-t-il encore la possibilité d’une rédemption ?
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